Publié le 26 Septembre 2009



fête 1er ou 3 Octobre.


"Cette jeune carmélite, en effet, sans formation théologique spéciale, mais éclairée par la lumière de l'Évangile, se sent instruite par le Maître divin qui, comme elle le dit, est "le Docteur des docteurs" (Ms A, 83 v·), chez qui elle puise les "enseignements divins" (Ms B, 1 r·). Elle éprouve en elle-même l'accomplissement des paroles de l'Écriture: ""Si quelqu'un est tout petit, qu'il vienne à moi". [...] "La miséricorde est accordée aux petits"" (Ms B, 1 v·; cf. Pr 9,4; Sg 6,6); et elle se sait instruite dans la science de l'amour, cachée aux sages et aux savants, que le divin Maître a bien voulu lui révéler, comme aux petits (cf. Ms A, 49 r·; Lc 10,21-22).

Pie XI, qui considérait Thérèse de Lisieux comme l' "Étoile de son pontificat", n'hésita pas à affirmer dans l'homélie du jour de sa canonisation, le 17 mai 1925: "L'Esprit de vérité lui ouvrit et lui fit connaître ce qu'il a coutume de cacher aux sages et aux savants pour le révéler aux tout-petits. Ainsi, selon le témoignage de notre prédécesseur immédiat, elle a possédé une telle science des réalités d'en-haut qu'elle peut montrer aux âmes une voie sûre pour le salut" (AAS 17 [1925], p. 213).


Son enseignement n'est pas seulement conforme à l'Écriture et à la foi catholique, mais il excelle (eminet) par la profondeur et la sagesse synthétique où il est parvenu. Sa doctrine est à la fois une confession de la foi de l'Église, une expérience du mystère chrétien et une voie vers la sainteté. Faisant preuve de maturité, Thérèse donne une synthèse de la spiritualité chrétienne; elle unit la théologie et la vie spirituelle, elle s'exprime avec vigueur et autorité, avec une grande capacité de persuasion et de communication, ainsi que le montrent la réception et la diffusion de son message dans le Peuple de Dieu.


L'enseignement de Thérèse exprime avec cohérence et intègre dans un ensemble harmonieux les dogmes de la foi chrétienne considérés comme doctrine de vérité et expérience de vie. Il ne faut pas oublier à ce sujet que l'intelligence du dépôt de la foi transmis par les Apôtres, ainsi que l'enseigne le Concile Vatican II, progresse dans l'Église sous l'assistance du Saint-Esprit: "En effet, la perception des réalités aussi bien que des paroles transmises s'accroît tant par la contemplation et l'étude des croyants qui les méditent dans leur cœur (cf. Lc 2,19.51) que par l'intelligence intérieure des réalités spirituelles qu'ils expérimentent ainsi que par la prédication de ceux qui, avec la succession dans l'épiscopat, ont reçu un charisme certain de vérité" (Dei Verbum, n. 8).


Dans les écrits de Thérèse de Lisieux, sans doute ne trouvons-nous pas, comme chez d'autres Docteurs, une présentation scientifiquement organisée des choses de Dieu, mais nous pouvons y découvrir un témoignage éclairé de la foi qui, en accueillant d'un amour confiant la condescendance miséricordieuse de Dieu et le salut dans le Christ, révèle le mystère et la sainteté de l'Église.


On peut donc à juste titre reconnaître dans la sainte de Lisieux le charisme d'enseignement d'un Docteur de l'Église, à la fois à cause du don de l'Esprit Saint qu'elle a reçu pour vivre et exprimer son expérience de foi et à cause de son intelligence particulière du mystère du Christ. En elle se retrouvent les dons de la loi nouvelle, c'est-à-dire la grâce de l'Esprit Saint, qui se manifeste dans la foi vivante agissant par la charité (cf. S. Thomas d'Aquin, Somme théol., I-II, q. 106, a. 1; q. 108, a. 1).


Nous pouvons appliquer à Thérèse de Lisieux ce que dit mon prédécesseur Paul VI d'une autre sainte jeune, Docteur de l'Église, Catherine de Sienne: "Ce qui frappe plus que tout dans la sainte, c'est la sagesse infuse, c'est-à-dire l'assimilation brillante, profonde et exaltante des vérités divines et des mystères de la foi [...]: une assimilation, certes favorisée par des dons naturels exceptionnels, mais évidemment prodigieuse, due à un charisme de sagesse de l'Esprit Saint" (AAS 62 (1970), p. 675).


8. Avec sa doctrine propre et son style unique, Thérèse se présente comme une authentique maîtresse de la foi et de la vie chrétiennes. Dans ses écrits, comme dans les développements des saints Pères, passe la sève vivifiante de la tradition catholique dont les richesses, ainsi que l'atteste encore le Concile Vatican II, "passent dans la pratique et la vie de l'Église qui croit et qui prie" (Dei Verbum, n. 8).

 

Thérèse jouit d'une universalité exceptionnelle. Sa personne, son message évangélique de la "petite voie" de la confiance et de l'enfance spirituelle ont reçu et continuent de recevoir un accueil surprenant, qui a franchi toutes les frontières.


L'influence de son message touche avant tout des hommes et des femmes dont la sainteté ou l'héroïcité des vertus ont été reconnues par l'Église elle-même, des pasteurs de l'Église, des spécialistes de la théologie et de la spiritualité, des prêtres et des séminaristes, des religieux et des religieuses, des mouvements ecclésiaux et des communautés nouvelles, des hommes et des femmes de toutes les conditions et de tous les continents. Thérèse apporte à tous sa manière personnelle de confirmer que le mystère chrétien, dont elle est devenue témoin et apôtre, se faisant dans la prière, comme elle le dit avec audace, "apôtre des apôtres" (Ms A, 56 r·), doit être pris à la lettre, avec le plus grand réalisme possible, parce qu'il a une valeur universelle dans le temps et dans l'espace. La force de sa doctrine vient de ce qu'elle montre concrètement comment toutes les promesses de Jésus trouvent leur plein accomplissement dans le croyant qui sait accueillir avec confiance en sa vie la présence salvatrice du Rédempteur.

 

JEAN-PAUL II

LETTRE APOSTOLIQUE

pour la proclamation de Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte-Face
Docteur de l'Église universelle

 

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Publié le 25 Septembre 2009

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Publié le 25 Septembre 2009







avec félicitations du jury évidement... !





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Publié le 24 Septembre 2009



La vie de l'homme est un pèlerinage vers la patie céleste, sa patrie définitive. C'est un court chemin, mais semé de difficultés qui sont aussi bien dans l'homme (chair) qu'en dehors de lui (le monde, le démon). C'est précisément parce qu'il s'agit d'un chemin semé d'embûches et incertain que Dieu, dans son immense bonté, a placé  à côté de chaque être humain un Ange Gardien ou protecteur, pour le protéger des pièges du malin et le guider sur le chemin du salut.

En effet, la dévotion aux Saints Anges Gardiens est très ancienne dans le peuple chrétien, ainsi que la fête en leur honneur, le 2 Octobre.

Cette dévotion est fondée sur de nombreux textes bibliques de l'Ancien et du Nouveau Testament. Dans le livre de l'Exode nous lisons cette parole du Seigneur adressée au peuple d'Israël cheminant vers la Terre promise:" Voici que je vais envoyer un ang devant toi, pour qu'il veille sur toi au cours de ton voyage et te fasse parvenir au lieu que je t'ai fixé. Révère-le et écoute sa voix. Ne lui soit point rebelle." (Ex. 23,20-21). Ce sont des paroles que chacun peut interpêter comme étant adressées à lui, en rapport avec son chemin de vie et le rôle de son Ange Gardien.

Mais le fondement biblique principal de cette doctrine se trouve dans la parole même de Jésus lorsqu'il bénit les petits enfants:" Gardez-vous de mépriser aucun de ces petits, car je vous  le dis, leurs anges au ciel se tiennent constamment en présence de mon Père qui est aux cieux." (Mt.18,10) Dans le livre des actes des apôtres il est également question des anges assistants les Apôtres et l'Eglise primitive.

P Pierre-Philippe Giovannetti, m.s.p
mouvement des serviteurs des pauvres.



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Publié le 24 Septembre 2009



HERMAS INFO.

Credidi, propter quod locutus sum





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Publié le 23 Septembre 2009









Historique

 

 

Dans l’expression Notre-Dame de la Merci, le mot Merci traduit l’espagnol merced qui signifie grâce, ou le latin merces qui signifie rançon. A l’origine de l’Ordre des Mercédaires qui s’occupèrent de racheter les chrétiens captifs des musulmans, Notre-Dame apparut à saint Pierre Nolasque, à saint Raymond de Penyafor] et au roi Jacques I° d’Aragon.

Au milieu de la nuit du 1° août 1218, alors que l’Eglise célébrait la fête de Saint-Pierre-aux-Liens, la vierge Marie, accompagnée d’anges et de saints, apparut à saint Pierre Nolasque et lui dit : Mon fils, je suis la Mère du Fils de Dieu qui, pour le salut et la liberté du genre humain, répandit tout son sang en souffrant la mort cruelle de la Croix ; je viens ici chercher des hommes qui veuillent, à l’exemple de mon Fils, donner leur vie pour le salut et la liberté de leurs frères captifs. C’est un sacrifice qui lui sera très agréable. Je désire donc que l’on fonde en mon honneur un Ordre dont les religieux, avec une foi vive et une vraie charité, rachètent les esclaves chrétiens de la puissance et de la tyrannie des Turcs, se donnant même en gage, s’il est nécessaire, pour ceux qu’ils ne pourront racheter autrement. Telle est, mon fils, ma volonté ; car, lorsque dans l’oraison tu me priais avec des larmes de porter remède à leurs souffrances, je présentais tes vœux à mon Fils qui, pour ta consolation et pour l’établissement de cet Ordre sous mon nom, m’a envoyée du ciel vers toi. Saint Pierre Nolasque répondit : Je crois d’une foi vive que vous êtes la Mère du Dieu vivant et que vous êtes venue en ce monde pour le soulagement des pauvres chrétiens qui souffrent dans une barbare servitude. Mais que suis-je, moi, pour accomplir une œuvre si difficile au milieu des ennemis de votre divin Fils et pour tirer ses enfants de leurs cruelles mains ? Et Notre-Dame de lui répondre : Me crains rien, Pierre, je t’assisterai dans toute cette affaire et, pour que tu aies foi en ma parole, tu verras bientôt l’exécution de ce que je t’ai annoncé et mes fils et mes filles de cet Ordre se glorifieront de porter des habits blancs comme ceux dont tu me vois revêtue. En disant cela, la Vierge disparut.

Pierre Nolasque passa en prière le reste de la nuit puis rejoignit Raymond de Penyafort qui lui dit : J’ai eu cette nuit la même vision que vous : j’ai été aussi favorisé de la visite de la Reine des anges et j’ai entendu de sa bouche l’ordre qu’elle me donnait de travailler de toutes mes forces à l’établissement de cette religion et d’encourager dans mes sermons les catholiques fidèles à venir en aide à une œuvre de charité si parfaite. C’est pour remercier Dieu et la très sainte Vierge que j’étais venu si matin à la cathédrale. Le roi Jacques I° d’Aragon entra alors dans la cathédrale et leur dit : La glorieuse Reine des anges m’est apparue cette nuit, avec une beauté et une majesté incomparables, m’ordonnant d’instituer, pour la rédemption des captifs, un Ordre qui porterait le nom de Sainte-Marie de la Merci ou de la Miséricorde ; et, comme je connais en toi, Pierre Nolasque, un grand désir de racheter les esclaves, c’est toi que je charge de l’exécution de cette œuvre. Pour toi, Raymond, dont je sais la vertu et la science, tu seras le soutien de l’Ordre par tes prédications.

 

 

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Publié le 23 Septembre 2009








Après tant de pluie et de boue, le beau temps un matin s'annonce
dans un ciel à peine écorché de quelques filets de nuages.
Vite, levons-nous ! Cette aube est pour nous !
Ne laissons pas sa beauté se perdre en vain. 
La rosée saisit nos pieds, l'air est encore frais.
Les chevaux éparpillés dans leurs enclos 
nous accueillent d'un intérêt vite déçu. 
Chacun part, solitaire, chercher la place
où il pourra accueilir le don qui lui est fait,
goûtant avec patience la très lente arrivée du soleil.  
La rondeur bordée d'arbres de la colline 
se pare doucement d'un jaune chaleureux.
Ici et là, le chant des oiseaux nous accompagne. 
Instant d'harmonie profonde et de joie pure. 
Et lorsque le soleil accepte enfin de se dévoiler, 
nous partons nous préparer à reprendre le chemin,
gardant secrètement le mystère qui nous a été confié.    

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le jardin du pèlerin

 

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Rédigé par philippe

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Publié le 23 Septembre 2009




Depuis plus de cinq siècles le village de Flavigny fabrique les célèbres anis dans son abbaye. Une histoire impressionnante que nous présente un site internet rénové.

NICAISE










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Publié le 22 Septembre 2009


« Soyez des âmes de prière. Ne vous fatiguez jamais de prier. C’est la chose essentielle. La prière fait violence au Coeur de Dieu, elle obtient les grâces nécessaires ! »









« 0 mon Jésus qui avez dit : "En vérité, en vérité, je vous le dis, demandez et vous recevrez, cherchez et vous trouverez, frappez et il vous sera répondu, voilà que je frappe, je cherche et je demande (telle) grâce…" »

« 0 mon Jésus qui avez dit : "En vérité, en vérité, je vous le dis, tout ce que vous demanderez à mon Père, en mon nom, Il vous l’accordera. Voici qu’à Votre Père, en Votre Nom, je demande (telle) grâce…" »

« 0 mon Jésus qui avez dit : "En vérité, en vérité, je vous le dis, le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point ! » Voici que, m’appuyant sur l’infaillibilité de vos saintes paroles, je demande (telle) grâce…" »

Ainsi priait Padre Pio… Il priait bien, il priait beaucoup, il priait toujours. Il était, au plein sens du terme : l’homme fait prière. Jamais il ne se lassait de prier. Bien plus, on lit dans les lettres qu’il écrivait à ses directeurs spirituels, qu’il se plaignait de ne jamais avoir assez de temps pour prier. Il avait écrit un jour : « Je voudrais que les journées aient quarante heures ! » Il priait partout, à l’autel, au confessionnal, à sa place au matronée de la basilique où on le voyait lever son chapelet comme pour le montrer aux fidèles qui, en bas, le regardaient, priaient avec lui, priaient par lui. Il priait dans les escaliers, dans les couloirs, dans l’ascenseur, dans sa cellule le jour, la nuit, à l’exception des très rares heures de sommeil. Il priait avec des gémissements du cœur, il priait avec des « oraisons jaculatoires », mais il priait spécialement avec son chapelet. Il s’était promis de ne pas réciter moins de cinq rosaires par jour. Il fut vraiment un « dévoreur » de chapelets. Un jour, son supérieur lui demanda combien de chapelets il avait récité dans la journée. Et Padre Pio avait répondu : « Bah ! al mio Superiore, devo dire la verità ! (J’en ai récité trente-quatre !) »

Il répétait souvent : « Allez à la Madone, faites-la aimer ! Récitez toujours le Rosaire. Récitez-le bien ! Récitez le plus que vous pourrez ! »

Il priait pour ceux qui s’étaient recommandés à sa prière et aussi, chose étrange, pour ceux dont le Seigneur lui soufflait l’intention, même s’il ne les connaissait pas.

Sa prière ornait et en même temps nourrissait sa constante, profonde et habituelle union à Dieu.

Padre Pio nous a laissé ce grand exemple de prière. Il nous a fait comprendre que tout travail spirituel ne peut être accompli et réussi si, à la base, il n’y a pas ce regard d’amour porté sur Dieu dans une intense prière.
Et dans sa prière, Padre Pio était arrivé au sommet de l’union transformante de Dieu, aux échelons les plus élevés de l’échelle mystique… Le 18 avril 1912, il avait raconté à son père spirituel une lutte terrible qu’il avait eu à soutenir contre l’enfer qui pratiquement chaque nuit le frappait et le persécutait de toutes les façons possibles, et la consolation du Seigneur lui était venue après la messe : « À la fin de la messe, écrit-il donc, je me suis entretenu avec Jésus pour l’action de grâce. 0 combien fut suave le colloque tenu avec le Paradis ce matin !... Le Coeur de Jésus et le mien se fondirent. Ce n’étaient plus deux coeurs qui battaient, mais un seul. Mon cœur avait disparu comme une goutte d'eau s'évanouit dans la mer. » Padre Pio pleurait de joie et il ajoutait : « Quand le Paradis envahit un coeur, ce cœur affligé, exilé, faible et mortel ne peut le supporter sans pleurer. »

Il disait : « Soyez des âmes de prière. Ne vous fatiguez jamais de prier. C’est la chose essentielle. La prière fait violence au Coeur de Dieu, elle obtient les grâces nécessaires ! »

Padre Pio était un homme de prière.


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Rédigé par philippe

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Publié le 22 Septembre 2009





"Pourquoi regarder en arrière,
Le monde est là qui nous attend,
Nous êtions vingt copains hier,
Il n'y en a plus en arrivant !
Dieu seul....

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Rédigé par philippe

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