Publié le 14 Juin 2016

 

 

 

Pourquoi chantez-vous en chant grégorien ?


Dom Jacques-Marie Guilmard : Parce que c’est le chant de l’Église romaine. Il fait partie de la prière liturgique, ce n’est pas du folklore. Et puis, à Solesmes, nous avons gardé le grégorien parce que le pape Paul VI l’a formellement demandé à notre Abbé en 1970. Paul VI, voyant que la réforme liturgique était difficile à mettre en œuvre, notamment en France, nous a demandé de maintenir cette tradition puisque Solesmes avait été à l’origine de la renaissance du grégorien au XIXe siècle.

C’est Dom Guéranger, refondateur de l’abbaye de Solesmes, qui fut le restaurateur du chant grégorien. Quelle était sa conception du chant ?
Assurément, il en avait une haute idée. En effet, saint Paul affirme que c’est l’Esprit Saint qui crie en nos cœurs : « Abba, Père ! ». Il affirme aussi que l’on ne peut pas dire : « Jésus est Seigneur », si l’Esprit ne l’a pas inspiré. Ainsi, pas de prière sans l’Esprit Saint. Nous prions parce que l’Esprit de Dieu est en nous. Il anime donc l’intégralité de la prière liturgique ; Il est partout dans la liturgie.

« Le chant est l’expression extérieure de la prière »

 

Oui, mais pourquoi le chant ?

 


Parce que l’Esprit Saint est l’amour par excellence ; il le déverse dans nos cœurs, et de là l’amour s’exprime par le chant : l’Esprit Saint nous fait chanter. Pour Dom Guéranger, la liturgie doit donc être intégralement chantée. Le chant n’est pas à ses yeux un procédé pour améliorer la qualité de la liturgie. Non ! Pour lui, le chant est l’expression extérieure de la prière qui se déploie en lyrisme lorsqu’elle est animée par la charité.

 

Quelle est la particularité du grégorien ?


Je l’ai dit, c’est le chant de l’Église romaine. C’est beaucoup ! Dom Guéranger enseignait : « L’Église est votre mère, l’Église prie, venez prier avec votre mère ». Depuis le VIIIe siècle, ce chant tisse un lien à travers l’histoire de l’Église, année après année. Nous sommes ainsi rattachés à l’Église du passé, en vue du futur. En tout cas, avec ses douze siècles d’âge, c’est le plus ancien répertoire de musique connu dans le monde. Et quelle richesse de mélodie et de spiritualité, avec une échelle de difficulté allant des chants de la foule jusques aux mélodies complexes réservées au soliste ! Il s’adapte aux diverses formes de la prière : adoration, louange, imploration, demande, pénitence. C’est une prière complète – tant pour un groupe que pour une personne seule qui veut le pratiquer en méditant.

 

Techniquement, est-ce difficile à chanter ?


C’est un art. Cela demande bien sûr du travail – comme chanter du Bach ou du Haendel.

 

« La voix est notre instrument de prière, on doit savoir s’en servir ! »

Combien d’années faut-il pour savoir le chanter ?


Deux ou trois ans suffisent pour l’essentiel. La répétition compte beaucoup : nous chantons toutes les semaines les mêmes 150 psaumes – c’est la »psalmodie ». Même si les mélodies sont très variées, on apprend vite.

 

Quelles sont les difficultés à surmonter pour bien chanter en grégorien ?

 


Le latin et la notation musicale désarçonnent au premier abord, mais on s’y fait aisément. La plus grande difficulté est d’apprendre à chanter, et d’acquérir la souplesse vocale. En effet, la rythmique grégorienne est tout en finesse – on ne trouve rien d’équivalent dans aucune autre musique. Il faut donc travailler sa voix. Le plus souvent, les membres des chorales paroissiales n’exercent pas leur voix. À Solesmes, les moines suivent des leçons de chant : la voix est notre instrument de prière, on doit savoir s’en servir.

 

Que faut-il pour bien chanter ? Du souffle ?


Il faut l’Esprit Saint ! Le souffle relève de la maîtrise de la voix.

 

aleteia

 

 

Voir les commentaires

Rédigé par Philippe

Publié dans #spiritualité

Repost0

Publié le 14 Juin 2016

 

"Avance au large, et jetez les filets pour prendre du poisson"

 

 

une pensée aussi pour non seulement les futurs prêtres mais pour ceux qui ont cette charge de l'ordination. demandons au Saint-Esprit le sens de l'Eglise. c'est ce seul sens de l'Eglise qui nous fait chrétien. 

 

Veni creator spiritus.

+

 

 

Voir les commentaires

Rédigé par Philippe

Publié dans #spiritualité

Repost0

Publié le 14 Juin 2016

 

  faut que j'aille lui remonter le moral... ! bof, si elle savait ! j'ai eu la visite de Ducon Lajoie, auj. un pov tradi demeuré. encore un qui croit que ses méchancetés m'atteignent! un étranger. Vient souvent ici jeter son venin. Il doit avoir des manques.

Sont pas tous très équilibrés dans ce milieu. faut pas croire..

toujours le même depuis des années, doit avoir des problèmes psychiques assez graves. ça doit exister des psys pour tradis.   

Festival Chopin m'a remercié pour la pub. sympa. 

Elle attend le soleil aussi té ;  Alexandre, il a publié une photo de la tour Eiffel sous un ciel magniquement bleu ... ah zut, c'était pas la nôtre, mais  à las Végas ! ... allez Laetitia, un petit sourire va bientôt les vacances. je n'aime pas la voir comme ça.

je vais lui envoyer amoris laetitia, ça va la remonter. 

 

Voir les commentaires

Rédigé par Philippe

Publié dans #divers

Repost0

Publié le 14 Juin 2016

Rédigé par Philippe

Publié dans #videos

Repost0

Publié le 13 Juin 2016

 

Chers Frères et Sœurs,

Nous voudrions rappeler aujourd’hui le souvenir de l’un des plus importants parmi les Pères de l’Église, saint Basile, que les textes de la liturgie byzantine appellent « un phare de l’Église ». Ce fut un grand évêque du IVe siècle, que regardent avec admiration aussi bien l’Église d’Orient que l’Église d’Occident, à cause de la sainteté de sa vie, de l’excellence de sa doctrine et de l’harmonieuse synthèse de ses qualités spéculatives et pratiques. Il naquit aux environs de 330 dans une famille de saints, véritable « Église domestique » dont la vie s’écoulait dans un climat de foi profonde. Il étudia auprès des meilleurs maîtres d’Athènes et de Constantinople. Ne se satisfaisant pas de ses réussites mondaines, et se rendant compte d’une importante perte de temps dans les vanités, il allait confesser lui-même : « Un jour, comme me réveillant d’un profond sommeil, je me tournai vers l’admirable lumière de l’Évangile (…) et pleurai sur ma misérable vie » (cf. Lettres 223). Attiré par le Christ il commença à regarder vers lui et à n’écouter que lui (cf. Moralia, 80, 1, Patr. Gr. 31, 860bc). Il se livra avec zèle à la vie monastique dans la prière, dans la méditation des Saintes Écritures et des écrits des Pères de l’Église, et dans l’exercice de la charité (cf. Lettres 2 et 22), suivant l’exemple de sa sœur, sainte Macrine la Jeune qui déjà vivait dans l’ascétisme monacal. Il fut ensuite ordonné prêtre et finalement, en 370, évêque de Césarée de Cappadoce, dans la Turquie actuelle.

Un monachisme ouvert à l’Église locale

 

Par sa prédication et ses écrits, il développa une intense activité pastorale, théologique et littéraire. En un sage équilibre, il sut à la fois travailler au service des âmes et s’adonner à la prière et à la méditation dans la solitude. Tirant parti de son expérience personnelle, il favorisa la fondation de nombreuses « fraternités » ou communautés de vie de chrétiens consacrés à Dieu, auxquelles il rendait fréquemment visite (cf. Grégoire de Nazianze, Discours 43, 29 Éloge de Basile). Par la parole et les écrits, dont un grand nombre nous est parvenu (cf. Regulæ Brevius Tractatæ, proemio, Patr. Gr. 31, 1080ab), il les exhortait à vivre et progresser dans la perfection. Divers législateurs du monachisme antique sont aussi redevables à ses œuvres, parmi lesquels saint Benoît qui considérait Basile comme son maître (cf. Regula 73, 5). En réalité, Basile a créé un monachisme très particulier : non pas fermé à la communauté de l’Église locale, mais lui étant ouvert. Ses moines faisaient partie de l’Église locale, en étaient le noyau vivifiant qui, précédant les fidèles dans la vie à la suite du Christ et pas seulement dans la foi, montrait ce qu’est une ferme adhésion à lui, l’amour pour lui, spécialement dans les œuvres charitables. Ces moines, qui avaient écoles et hôpitaux, étaient au service des pauvres et ils ont ainsi montré ce qu’est la vie chrétienne dans son intégrité. Le Serviteur de Dieu Jean-Paul II, parlant du monachisme, a écrit : « Beaucoup estiment que le monachisme, en tant que structure capitale dans la vie de l’Église, a été établi au long des siècles principalement grâce à saint Basile ; ou, au moins, qu’il n’aurait pas été défini dans sa nature propre sans sa contribution décisive » (Lettre apostolique Patres Ecclesiæ, 2).

 

L’accueil et le soin des malades

 

Comme évêque et pasteur de son vaste diocèse, Basile se préoccupa constamment des conditions matérielles difficiles dans lesquelles vivaient les fidèles ; il dénonça les maux avec fermeté ; il s’engagea en faveur des plus pauvres et des marginalisés ; il intervint également auprès des autorités pour alléger les souffrances des populations, surtout dans les moments de calamités ; il veilla à la liberté de l’Église, et même s’opposa aux puissants pour défendre le droit de professer la vraie foi (cf. Grégoire de Nazianze, Discours 43, 48-51). À Dieu, qui est amour et charité, Basile rendit le puissant témoignage de la construction d’hospices pour les malheureux (cf. Lettres 94), telle une cité de la miséricorde, qui prit de lui le nom de « Basiliade » (cf. Sozomène, Hist. Eccles. 6, 34). Elle est à l’origine des institutions hospitalières modernes d’accueil et soin des malades. Bien conscient que « la liturgie est le sommet auquel tend l’action de l’Église et en même temps la source d’où découle toute sa vertu » (Sacrosanctum concilium, 10), Basile, tout en étant soucieux de réaliser la charité qui est le signe de la foi, fut également un sage « réformateur liturgique » (cf. Grégoire de Nazianze, Discours 43, 34). Et, de fait, il nous a laissé une grande prière eucharistique, ou anaphore, que l’on désigne de son nom, et il a donné leur organisation fondamentale à la prière et à la psalmodie : sous son impulsion, le peuple put aimer et connaître les psaumes, se réunissant même la nuit pour les prier (cf. Basile, In psalmum 1, 1-2). Nous voyons par là comment la liturgie, l’adoration et la prière vont de pair avec la charité, les unes et les autres se conditionnant réciproquement.

 

Avec zèle et courage Basile sut s’opposer aux hérétiques qui niaient que Jésus-Christ fût Dieu comme le Père (cf. Basile, Lettres 9, 3 ; Lettres 52, 1-3 ; Contre Eunome 1, 20). De la même façon, contre ceux qui n’acceptaient pas la divinité du Saint-Esprit, il soutint que l’Esprit est Dieu et « doit être reconnu et glorifié avec le Père et le Fils » (cf. Traité sur le Saint Esprit, SC 17bis, 348). Basile est par là un des principaux Pères à avoir formulé la doctrine sur la Trinité : le Dieu unique, parce qu’il est Amour, est un Dieu en trois Personnes, lesquelles constituent la plus profonde unité qui existe, l’unité divine.

 

Dans son amour pour le Christ et pour son Évangile, le grand cappadocien s’engagea aussi à la guérison des divisions internes à l’Église (cf. Lettres 70 et 243), mettant tout en œuvre pour que tous se convertissent au Christ et à sa Parole (cf. De judicio 4), force unifiante à laquelle tous les croyants doivent obéir (cf. ibid. 1-3).

En conclusion, Basile se dépensa totalement au service de l’Église et dans l’exercice multiforme du ministère épiscopal. Selon le programme que lui-même avait tracé, il devint « apôtre et ministre du Christ, dispensateur des mystères de Dieu, héraut du Royaume, modèle et règle de piété, œil du corps de l’Église, pasteur des brebis du Christ, médecin compatissant, père et nourricier, coopérateur de Dieu, vigneron de Dieu, bâtisseur du Temple de Dieu » (cf. Moralia, 80, 11-20).

 

Tel est le programme que le saint évêque transmet à ceux qui annoncent la Parole, hier comme aujourd’hui, un programme que lui-même s’est généreusement employé à mettre en pratique. En 379, Basile, qui n’avait pas encore cinquante ans, consumé par la fatigue et l’ascèse, retourna à Dieu « dans l’espérance de la vie éternelle, par Jésus, le Christ Notre-Seigneur » (Du baptême, 1, 2, 9). Il avait été un homme vivant réellement le regard fixé sur le Christ, un homme de l’amour pour le prochain. Plein de l’espérance et de la joie de la foi, Basile nous montre comment être réellement chrétiens.

benoît XVI

Voir les commentaires

Rédigé par Philippe

Publié dans #spiritualité

Repost0

Publié le 13 Juin 2016

 

 

 

 

 

 

SPLENDIDE 

 

  quelle tristesse de voir ces belges perdent !

 

 

Voir les commentaires

Rédigé par Philippe

Publié dans #videos

Repost0

Publié le 13 Juin 2016

 

 

 

comme il aime Chopin, m'a demandé une berceuse pour ce soir.  beh voilà . je comprends qu'on puisse aimer Chopin,  très zoli Chopin. chuuttt . fais dodo petit Benoît  !

Voir les commentaires

Rédigé par Philippe

Publié dans #videos

Repost0

Publié le 13 Juin 2016

 

un nouveau recteur pour la cathédrale en la personne de

 

Monsieur l'abbé Loïc BELLAIS (paroisses Saint Sauveur de Belle Croix et Notre-Dame du Marillet) est nommé recteur de la Cathédrale Notre-Dame de la Plaine et curé de la paroisse Notre-Dame de la Plaine. Il résidera au presbytère de Luçon.

 

Monsieur l'abbé Philippe-Marie AIRAUD, prêtre coopérateur à la paroisse Saint Paul de La Roche-sur-Yon, est également nommé aumônier adjoint de l'Institut Catholique d'Études Supérieures. Il réside au presbytère du Bourg-sous-la-Roche à La Roche-sur-Yon.

 

le petit Placide leur adresse ses félicitations . Verbum Domini . Deo gratias !  

 

 

 

Voir les commentaires

Rédigé par Philippe

Publié dans #divers

Repost0

Publié le 13 Juin 2016

 

 

 

Allongé au sol, face contre le sol, le front posé sur les mains, Vincent Rabegeau, porté par la prière de l'assemblée, a reçu ce dimanche après-midi l'ordination diaaonale en vue de la prêtrise en la cathédrale Saint Julien du Mans.

 

SOURCE OUEST FRANCE

 

 

Voir les commentaires

Rédigé par Philippe

Publié dans #spiritualité

Repost0

Publié le 13 Juin 2016

 

 

j'aime beaucoup Chopin, par les temps qui court... un peu de soleil des îles  !

 

 

Voir les commentaires

Rédigé par Philippe

Publié dans #videos

Repost0